Vénus est malade, elle a des problèmes digestifs qui malgré différents traitements ne cessent de s’amplifier.
Elle est atteinte d’un cancer, un sarcome, et elle fatigue très vite. Elle n’a qu’une hâte c’est de rejoindre notre maison.
Le petit tour du soir sur la digue.
Elle est de plus en plus collée à nous.
Elle continue de jouer avec beaucoup moins d’ardeur.
Le 30 juin au soir l’ardeur au jeu n’y est plus ; c’est la veille de la pire des journées.
Vendredi 1er Juillet 2016 notre petite Vénus nous a quittés. Atteinte d’un cancer qui la faisait souffrir de plus en plus au quotidien, nous avons, en concertation avec le Docteur vétérinaire qui la suivait depuis plusieurs années, décidé de mettre un terme à ses souffrances ; très dure décision à prendre ; supprimer la vie d’un être que l’on aime n’est pas un acte facile même si cela permet d’abréger ses souffrances. Vénus a été euthanasiée à notre domicile le 1er juillet 2016. Elle été arrivée chez nous le 1er juillet 2004. Elle nous a donné douze années de bonheur, douze années de complicité qu’il est impossible d’effacer. De notre côté nous avons tout fait pour qu’elle soit heureuse et nous pensons, ce qui nous réconforte, que nous lui avons donné une belle vie.
Une dure épreuve : Alors que nous savions qu’un terme serait mis à sa vie dans quelques heures, pour ne pas qu’elle soit stressée et que nous profitions de ces quelques moments avec elle, comme d’habitude nous lui avons donné les petits gâteaux du petit déjeuner et ensuite j’ai fait avec elle la balade quotidienne du matin. Elle, elle ne se doutait pas de ce qui allait suivre ; moi je savais, c’était notre dernière balade du matin.
Un grand vide s’est installé dans notre maison. Vénus, notre « crevette » comme nous l’avions surnommée nous manque énormément. Elle sera incinérée individuellement et ses cendres viendront rejoindre notre maison, comme celles de Norman notre premier Briard.
Nos deux compagnons resteront dans notre cœur et près de nous malgré tout.
Ses cendres sont venues rejoindre notre maison. Sont urne est à côté de celle de Norman notre premier Briard. A eux deux ils nous auront procuré 19 années de bonheur et de complicité mais aussi un grand chagrin lors de leur décès
Ils sont tous les deux avec nous……………………………..
Vénus a eu 11 ans le 7 mai 2015. Elle est arrivée chez nous, à siouville, début juillet 2004.
Déjà 11 années de complicité et d'amour avec notre "Crevette" sunom que nous lui attribuons et auquel elle répond.
Bien que physiquement elle ne soit plus aussi vaillante, elle reste en bonne forme et nous espérons qu'elle nous accompagnera encore longtemps.
Les balades journalières sont toujours d'actualité : Le matin, l'après midi et le soir. Tout cela sur la plage ou le soir sur la digue où l'on peut profiter de splendibes couchers de soleil.
Des moments de complicité que l'ont ne peut absolument pas oublier.................
Le premier juillet 2004 Vénus prend ses quartiers à Siouville :
Avec Vénus nous ne voyagerons pas autant qu’avec Norman ; quelques soucis de santé nous contraindront à rester à Siouville. Mais nous n’avons pas à nous plaindre plus que ça ; ici nous avons la mer, des plages immenses, les dunes et une très belle campagne et aussi un peu de soleil de temps en temps.
Nous nous échapperons quand même un peu :
2006 Les Pyrénées : Bagnere de Luchon,
2010 Séjour à l’Ile de Ré puis à Landéda dans le Finistère nord
Entre temps quelques promenades chez Sylvie dans le sud manche
et aussi quelques aller-retour sur la région parisienne.
Je taille les arbustes.....
C'est bon les pommes de pin.....
Malgré les apparences, nos débuts avec Vénus ne seront pas vraiment faciles ; elle se révèle un peu dominante, elle nous saute dessus à la moindre occasion et ses petits crocs effilés nous accrochent les bras. Aux alentours de ses cinq mois nous auront recours à des professionnels d’éducation canine pour la canaliser. Et hop! à moi le drap ; trop amusant!!!
Et maintenant un petit tour sur le bain de soleil........
Sur la plage de Siouville
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Promenade à La Pernelle..........
La plus petite Mairie de France......
Christiane et sa petite chienne Caline......
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Et balades dans les dunes ; Vénus grandit............
Sur digue de Siouville......
Dans les dunes de biville......
Avec Volcan, le chien d'Alexandra......
Promenade en vélo au pont des Sablons....
Dans les dunes d'Héauville et le bois de pins......
Magnifique patrimoine de la commune de Fermanville, le viaduc, tout en granit, fut construit entre 1907 et 1911.
Du haut de ses 32 mètres et de ses 20 arches, il enjambe la superbe vallée des moulins que vous pourrez parcourir à pieds grâce au chemin de randonnée balisé qui la trave
Cet ouvrage de granite a été construit par les entreprises Daudon et Noyon.
Ce viaduc fut à l'origine construit pour accueillir au début du siècle la nouvelle ligne de chemin de fer reliant Cherbourg à Barfleur.
Créée le 8 juillet 1911, la voie reliait Cherbourg à Barfleur, en passant notamment par Tourlaville, Fermanville et Gatteville-le-Phare.
À Barfleur, elle rejoignait la ligne Barfleur-Valognes, qui passait par Saint-Vaast-la-Hougue et Lestre. De Valognes, le voyageur pouvait continuer sa route sur la ligne Paris-Cherbourg, terminée en 1858 et exploitée par la compagnie des Chemins de fer départementaux (CFD) avec un embranchement vers Montebourg.
À Cherbourg, le départ se faisait à la « gare de Barfleur », petit bâtiment blanc caractéristique qui sert aujourd'hui de gare routière, à côté de la nouvelle criée.
La ligne était exploitée par la compagnie des Chemins de fer de la Manche (CFM), créée en 1908.
Les usagers avaient surnommé ironiquement le train Tue-vaques parce qu'il percutait régulièrement des vaches s'aventurant sur les rails.
Le 13 mars 1937, le Conseil général de la Manche décide de supprimer la ligne, faute d'une rentabilité suffisante. La résistance s'organise aussitôt. Le 21 avril, une centaine d'élus se retrouvent à Saint-Pierre-Église pour signifier leur opposition. Deux semaines plus tard, le Conseil général décide de reporter la suppression à une date ultérieure[1].
La ligne a finalement été fermée le 30 septembre 1950. Des portions de voie ferrée sont encore visibles sur le tracé, ainsi que quelques gares désaffectées. Mais le principal témoin de cette époque est un viaduc construit à Fermanville, dans la vallée des Moulins, parfaitement conservé.
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A Super Bagnères de Luchon en 2009............
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A l'île de Ré mai 2010.......
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A Landéda mai 2010.......
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Sur la plage du platé à Siouville......
Sur le chemin de la bergerie à Siouville............
Hiver 2010 à Siouville .......
Hiver 2012 à Siouville avec Inès.......
Avec Christianne à Siouville .......
En février 2014 visite de Serge, mon neveu, avec Patricia et Bastien........
Avec Annie et Anne au platé un jour où le vent est favorable aux parapentes.......
Avec Arthur à Siouville mon petit fils.......
Août 2013 avec Annie qui se baigne.......
A mon anniversaire (70 ans) avec mes filles, gendre et petits enfants ......
La sortie du soir sur notre plage.......
A la maison Vénus surveille notre rue.......
Annie et Isabelle reviennent du marché estival...........
Le 18 août 2014 avec Inès à la maison des coquillages, les dunes et la plage .....
Le 24 août 2014 avec Arthur, mathilde et Inès au bord du grand Doué.......
Le 25 septembre vers 21h30 un Staff Américain, en liberté, est venu attaquer Vénus que je tenais en laisse, alors que l'on rentrait de notre promenade habituelle du soir. Cela c'est produit à hauteur de notre domicile. Vénus à été mordue à plusieurs endroits. J'ai réussi, je ne sais trop comment, à faire lâcher prise à cette salle bête qui m'a sauté dessus et fait chuter lourdement sur la chaussée.
Si je n'étais pas intervenu il est sûr que Vénus ne serait plus de ce monde aujourd'hui. Ces blessures sont heureusement guéries ; quant à moi je suis reparti pour un nouvel épisode n'inactivité : Mal de dos, de hanche et de genoux.
Encore une personne irresponsable qui détient un chien dangereux et qui ne prend pas les précautions qui s'imposent.
Voila le genre de chien : Pas rassurant!!!!!
Dimanche 7 décembre 2014 :
Nous nous sommes remis de la mésaventure du 25 septembre et je profite de ce temps clément pour faire une balade avec ma nénette dans les dunes.
Direction notre grande dune.....
Arrivée sur notre grande dune.....
Avril 2015, au cours de notre promenade du soir nous profitons d'un superbe coucher de soleil.....
Au mois de mai prochain Vénus va avoir 11 ans, le temps passe trop vite.....
Vénus a eu 11 ans le 7 mai 2015 et elle garde malgré tout la forme........
Après la disparition de Norman nos promenades ne sont plus les mêmes ; il nous manque ce super compagnon qui nous accompagnait et nous amusait beaucoup. Devant le profond chagrin que nous avons, après sa mort, Annie refuse d'accueillir chez nous un nouvel animal. C'est au cours d'une promenade au dessus du château de VAUVILLE que je réussis à la convaincre d'acquérir une petite chienne pour nous redonner, quelque part, un sens à nos balades et aussi un peu d'animation et de joie dans notre maison.
Balade au dessus de VAUVILLE :
Nous hésitons un peu sur la race, Bouvier Bernois ou Berger de Brie??, finalement nous optons pour une petite chienne Briarde que l'on appellera Vénus. Nous contactons "La Maison de Suzie" l'élevage d'où venait NORMAN, mais il n'y a aucune chienne de disponible à cette époque. C'est à l'élevage du "Moulin d'eau" que nous allons choisir Vénus, après un périple de quinze jours dans le sud de la france que nous avons entrepris pour nous aérer un peu l'esprit. Durant cette escapade nous effectuerons près de 3000km avec notre caravane : Anger, Château Ponsac, Lac de St Pardou, Limoux, Castelnaudary, Carcassonne, Peyrepertuse, Vaison La Romaine, Lyon en Beauce ....et retour à Siouville avant de repartir à CUTS pour choisir notre petite chienne.
Les premiers documents écrits concernant Châteauponsac sont deux monnaies mérovingiennes où l'on trouve les formes Potentaco et Potento. Potentaco pourrait être une contraction de Potentiacum dérivé d'un homme latin, Potentius. On sait que très souvent le suffixe -acus ou -acum s'ajoute à un anthroponyme pour marquer la propriété ; et ici c'est le cas. Les origines du site actuel du bourg seraient donc cette propriété. Mais il ne faut pas pour autant imaginer l'imposante villa gallo-romaine : il peut s'agir d'une propriété beaucoup plus modeste, voire d'un simple lieu-dit. Tout ce que ce nom doit suggérer c'est qu'à l'époque gallo-romaine, un certain Potentius est propriétaire d'une terre sur l'emplacement de l'actuel Châteauponsac mais nous ne connaissons ni la nature, ni l'étendue, ni la localisation de sa propriété.
Un petit camp militaire semble s'être malgré tout développé. Situé au carrefour de deux voies romaines, au IIIe siècle, il prend comme premier nom celui de Castrum Potentiacum, le "château de Potentius" ou "le camp militaire construit sur le domaine de la famille Potentius". Avec le temps, quelques habitations s'installent à proximité.
Au moment des invasions barbares du Ve siècle, la cité de Castrum Potentiacum est rasée.
Au VIe siècle, deux ermites s'installent près du bourg. Ils vont permettre la renaissance du lieu. On ne sait pas grand chose de cette période. Tout ce que l'on sait c'est qu'au VIIIe siècle, une église mérovingienne voit le jour : il s'agit de l'église Saint Martin (près de la librairie actuelle). L'édifice en lui-même ne garde comme trace de son ancienne utilisation que deux baies romanes et l'ancienne porte (façade Nord). Pour information, cette église - la plus ancienne de Châteauponsac - connut un passé assez tumultueux : en 1631, atteint de la peste, Gaspard Benoit, trésorier de France, y fut enterré. En 1664, elle accueille une confrérie de Pénitents noirs. Sous la Révolution, elle devient salle commune tandis que l'église Saint-Thyrse devenait le Temple pour "le culte de la Raison". Elle sert aujourd'hui de garage.
Au Xe siècle, des féodaux voisins, les seigneurs de Rancon, s'intéressent au bourg sans doute pour s'assurer le contrôle des grands axes routiers de la région. Ils auraient ordonné la fortification d'un antique ouvrage militaire (peut-être romain ou franc ?) appelé "Châtelard" dominant la route et le lieu de franchissement de la Gartempe, au-dessous de la ville actuelle de Châteauponsac. Aimery de Rancon fait élever une église dédiée à Saint Pierre (emplacement de la mairie actuelle) pour remplacer celle, alors ruinée, qui s'élevait sous le même vocable au bord de la Semme. L'édifice est déplacé le long de l'axe Nord-Sud, vers la Gartempe, presque jusqu'au carrefour que forme cette voie avec celle qui vient de Saint-Hilaire-la-Treille. En 1019, les Rancon donneront cette chapelle à l'Abbaye Saint-Martial de Limoges qui l'affectera à son prieuré de La Souterraine.
En 1030, un autre seigneur de Rancon, fait donation à l'abbaye de Déols, en Berry, du bourg de Saint-Martin-de-Châteauponsac. Celle-ci y installe un monastère en 1039 et y bâtit, au-dessous de la Chapelle Saint-Pierre, une église qui aurait été consacrée à Saint Thyrse en 1042.
C'est autour du monastère que la population va se grouper, tant au Nord, vers l'église Saint-Pierre, qu'au Sud jusqu'au Châtelard.
C'est encore au XIe siècle, vers 1080, que sont posées les premières pierres de la Chapelle Notre-Dame, située en contrebas du bourg, à l'Est de la chapelle Saint-Pierre. Au début du XIVe siècle, cette dernière est élevée au rang d'église paroissiale.
Situé entre le domaine royal et les possessions anglaises, le Limousin a été un des principaux champs de bataille de la Guerre de Cent Ans. Après la bataille de Poitiers (1356), les Anglais dominent la Marche. De nombreux soldats passent et séjournent à "Castro-Ponssat" (le nom de la ville durant une partie du Moyen Âge : il faut dire que la cité changera 55 fois de nom avant de prendre celui qu'elle porte actuellement). Les troupes armées du Prince de Galles - le "Prince Noir" - s'emparent du château-fort de Rancon et poussent une pointe jusqu'à "Castro-Ponssat" qui est épargné. En 1370, le Prince Noir pille et dévaste la cité de Limoges. En passant à Castro-Ponssat, il saccage la chapelle Saint-Thyrse, renverse la voûte de la nef et la façade occidentale, incendie en partie la chapelle Notre-Dame. Pour terminer, il ravage Rancon.
En 1372-1373, Jean de Bourbon libère la Marche. Même aux heures les plus sombres des règnes de Charles VI et de Charles VII, la domination française ne sera jamais sérieusement menacée. Sur place, la défense s'organise. De 1380 à 1395, un château est construit sur la rive gauche de la Gartempe, dans une position très pittoresque. Construit pour surveiller la vallée, il prend le nom de "Château de Ventenat". C'est une épaisse bâtisse rectangulaire flanquée de quatre tours. Détruit en 1793, il servit de carrière. Il ne reste désormais que des ruines.
Les véritables fléaux du limousin pendant cette période sont les épidémies et le brigandage des grandes campagnes. De leurs repaires, des bandes armées fondent sur le pays et le rongent littéralement. À la suite d'une importante bagarre entre les habitants du bourg et des soldats (pillage du prieuré et de nombreuses maisons), l'abbé de Déols décide en 1420 de fortifier le prieuré en incluant l'église Saint-Thyrse dans les fortifications (elle devient une véritable forteresse), mais non l'église Saint-Pierre dépendant de La Souterraine, pas plus que l'église Saint-Martin, trop éloignée. Mais comme la sécurité est toujours troublée par les soldats du château du Dorat, des remparts sont alors édifiés autour de la ville (1429-1431). L'église Saint-Thyrse devient alors église paroissiale en lieu et place de l'église Saint Martin, qui en devient une simple annexe. Châteauponsac a ainsi deux paroisses, Saint-Thyrse en ville murée et Saint-Pierre "hors les murs". La chapelle Notre-Dame est restaurée.
Au cœur d’une nature préservée, la station du lac de Saint-Pardoux est un pôle touristique majeur en Haute-Vienne et en Limousin. C’est aussi un lieu de loisirs de proximité pour une clientèle locale et familiale issue pour partie de l’agglomération de Limoges. Niché au cœur de la forêt limousine, ce lac de 330 hectares est un lieu idéal pour la pratique des loisirs nautiques et de pleine nature.
Trois pôles importants y ont été aménagés :
Santrop : c’est l’accueil et la porte d’entrée du lac,
Chabannes : pour l’accueil des jeunes et des groupes,
Fréaudour : orientée vers la pratique des loisirs nautiques (ski nautique…) et l’accueil de la clientèle touristique en
résidence.
Castelnaudary (de l'occitan Castèlnòu d'Arri) est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Languedoc-Roussillon. Castelnaudary se rattache à l'ancienne province du Lauragais, berceau du catharisme. La ville est connue pour son cassoulet, dont elle se réclame la capitale mondiale, et qui est célébré chaque année en aout depuis 2000, lors de la Fête du Cassoulet. Connue aussi pour son Grand Bassin, important port sur le canal du Midi.
Ses habitants sont appelés les Chauriens, Chauriennes.
La ville historique de Carcassonne est un excellent exemple de ville fortifiée médiévale ; ses remparts massifs ont été construits sur des murailles remontant à la fin de l'Antiquité. Elle présente une importance particulière du fait du travail de restauration qui y a été effectué dans la seconde moitié du XIXe siècle par Viollet-le-Duc, dont le travail a exercé une influence profonde sur le développement des principes et de la pratique de la conservation.
Dès l'époque préromaine, un site fortifié existait sur la colline aujourd'hui occupée par Carcassonne. La plus ancienne occupation connue du lieu remonte au VIe siècle av. J.-C., époque de la construction d'une forteresse (oppidum) sur l'éperon rocheux dominant la vallée de l'Aude et les anciennes routes reliant l'Atlantique à la Méditerranée, et la péninsule Ibérique au reste de l'Europe. En 27 av. J.-C., cette agglomération, Carcaso Volcarum Tectosagum , devint la colonie latine Iulia Carcaso . Au cours des années agitées de la fin du IIIe et du début du IVe siècle, la ville a été protégée par la construction d'un mur d'enceinte de quelque 1 200 m de longueur. La fortification consistait en deux lignes de murs et un château, lui-même entouré par des fortifications qui s'étendent sur une longueur totale de 3 km. Leur tracé suit en grande partie celui de la muraille romaine, qui est bien visible sur les deux tiers de sa longueur. Les murs romains étaient renforcés par des bastions en fer à cheval disposés à intervalles relativement réguliers. La technique de construction est typique de l'époque romaine tardive : un noyau de maçonnerie revêtu d'un parement de pierres de taille équarries alterné avec des assises de briques, au-dessus d'une fondation en blocage. La porte Narbonnaise, à l'est, et la porte de l'Aude, à l'ouest, sont des ouvrages défensifs particulièrement élaborés.
La ville passa sous domination des Wisigoths au Ve siècle et résista longtemps aux tentatives des Francs de s'en emparer. Les Arabes eurent plus de succès en 724, mais ils en furent chassés en 759, au terme d'un siège mené par Pépin le Bref. La période wisigothique vit la création d'un évêché à Carcassonne, à un moment indéterminé du VIe siècle. Il est probable qu'une cathédrale y fut alors construite à l'emplacement de la cathédrale romane actuelle, dont les travaux commencèrent en juin 1096.
Le château comtal du XIIe siècle, construit sur la partie occidentale des murs romains, a été protégé par une enceinte rectangulaire en 1226. À la fin du XIIIe siècle, la ville avait pris sa physionomie définitive de forteresse médiévale. Une insurrection locale, en 1262, poussa le roi à expulser la quasi-totalité de ses habitants auxquels il permit toutefois de s'installer sur la rive opposée de la rivière, où la nouvelle ville fut bientôt elle-même fortifiée, en 1347.
La partie principale de la cathédrale, consacrée aux saints Nazaire et Celse, consiste en une nef centrale formée de six travées, couverte par une voûte en berceau brisé et par deux étroites nefs latérales qui présentent presque la même hauteur, et sont couvertes par une voûte en berceau. Les arcs transversaux de la voûte en berceau partent alternativement de colonnes et de piliers cantonnés de demi-colonnes. Le chœur roman d'origine a été remplacé à la fin du XIIIe siècle par une imposante structure du gothique rayonnant qui forme un large transept terminé, vers l'est, par une abside hexagonale. Cette solution est une variante de celle appliquée dans les cathédrales du gothique rayonnant du nord de la France, où l'accent était mis sur chœur lui-même ; souligner l'importance du transept relève davantage de la tradition romane, qui est ici gothicisée. Son extérieur, comme celui de beaucoup d'églises gothiques du sud de la France, ne présente aucun arc-boutant, puisque c'est le système de couvrement interne qui assure la stabilité de l'édifice. Elle contient différentes sculptures importantes, notamment la tombe de l'évêque Radulph, du XIIIe siècle. Les vitraux des baies de l'abside et du transept sont d'exceptionnelles œuvres d'art. Ils ont été réalisés au cours de trois périodes : fin du XIIIe , début du XIVe et XVIe siècle.
Carcassonne présente aussi une importance exceptionnelle en raison de la longue campagne de restauration dont le site a fait l'objet, dans la seconde moitié du XIXe siècle, à l'initiative d'Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc, l'un des fondateurs de la science moderne de la conservation.
Description historique
Les fortifications, composées de deux enceintes et d'un château, lui-même entouré de fortifications, s'étendent sur une longueur totale de 3 km.
Les remparts intérieurs, longs de 1 250 mètres, comprennent vingt-six tours circulaires ou en fer-à-cheval. Ils se superposent en grande partie aux défenses romaines clairement visibles sur les deux tiers de leur longueur. Les remparts romains, d'environ 3 mètres d'épaisseur et 6 à 8 mètres de hauteur, sont renforcés par 34 à 38 bastions en fer-à-cheval disposés à intervalles relativement réguliers. La maçonnerie est caractéristique du style romain tardif : blocage revêtu d'assises de pierres de taille équarries entrecoupées d'assises de briques et bâties sur des fondations en béton. Les bastions sont construits sur de solides bases cubiques surmontées de tours comprenant des remparts externes semi-circulaires dont le niveau inférieur est rempli de blocage afin de résister aux chocs des béliers. Au 13ème siècle, lors de l'édification des remparts externes, cette enceinte est renforcée et reconstruite dans le style médiéval et dotée de créneaux.
Les remparts extérieurs, d'une longueur de 1 650 mètres, comportent dix-neuf tours rondes. Trois sont des barbacanes et la quatrième constitue un passage couvert reliant l'enceinte et la grande barbacane qui sera démolie au l9ème siècle. Les murs sont un peu moins hauts que ceux des remparts internes (7 à 10 mètres). Les tours sont ouvertes sur leur côté intérieur afin d'empêcher tout ennemi qui s'en serait emparé d'y trouver refuge. L'enceinte (excepté dans l'angle sud-est où la topographie naturelle offre une protection suffisante) est entourée de douves de 4 mètres de profondeur. L'espace entre les deux lignes de fortifications (les lices) est approfondi et nivelé.
A la fin du 13ème siècle, les deux séries de remparts ont fait l'objet d'une reconstruction pendant la phase finale de l'édification. Ainsi, les deux tiers des remparts intérieurs sont en grande partie reconstruits et modernisés et quatre tours sont agrandies, conformément à l'évolution de l'architecture militaire. L'une d'elles, la Porte Narbonnaise, qui représente l'une des entrées principales de la cité, est particulièrement imposante et bien aménagée.
Le château est attenant au côté intérieur de la ligne de défense interne sur la face ouest. Les remparts de la cour intérieure sont renforcés par dix tours rondes, une barbacane et des douves asséchées. Le corps de logis se divise en deux parties : l'une, bâtie contre le mur, présente deux tours trapues à une extrémité, tandis que l'autre est à angle droit. Dans leur forme d'origine, toutes deux comportaient deux étages uniquement et étaient surmontées d'un parapet crénelé.
Les remparts entourant le château et les tours sont construits au 13ème siècle, pendant la seconde phase. L'enceinte de murs crénelés est rectangulaire et munie de meurtrières. Trois bastions des remparts romains y sont également incorporés. Elle est conçue dans le style d'architecture militaire caractéristique du nord et de l'ouest de la France.
Les deux entrées principales de la cité fortifiée, la Porte Narbonnaise sur la façade est et la Porte de l'Aude sur la façade ouest représentent des dispositifs défensifs particulièrement élaborés.
Le corps principal de la cathédrale, dédiée aux saints Nazaire et Celse, comprend une nef centrale à six travées, une voûte en berceau brisé et deux collatéraux d'une hauteur comparable et entièrement voûtés. Les arcs transversaux de la voûte en berceau partent alternativement de piliers carrés cantonnés de demi-colonnes et de piles rondes. Des frises à motifs géométriques et végétaux ornent tout le tour des chapiteaux.
Vers la fin du 13ème siècle, le chœur d'origine, de style roman, est remplacé par une structure imposante du gothique rayonnant. Ce transept de grande taille comprend, à son extrémité est, une abside à six côtés. C'est là une variante par rapport à l'art de la construction des cathédrales du gothique rayonnant du nord de la France donnant la priorité au chœur lui-même. En effet, l'accentuation du transept relève davantage d'une tradition romane qui est ici adaptée en gothique. Comme la plupart des églises gothiques françaises méridionales, l'extérieur ne comporte aucun arc-boutant, la stabilité étant assurée par la structure voûtée interne.
Au 19ème siècle, la cathédrale affiche un état de conservation médiocre, ce qui pousse Viollet-le-Duc à entamer des travaux de restauration majeurs. Convaincu que la cathédrale jouait un rôle majeur dans le dispositif de défense des cités du Moyen-Age, il ajoute un parapet crénelé à la façade ouest.
Elle comporte quelques sculptures importantes, notamment le tombeau de l'évêque Radulph datant du l3ème siècle. Les vitraux de l'abside et du transept sont d'une qualité exceptionnellement grande. On peut distinguer trois périodes : fin du l3ème siècle, début du 14ème siècle et 16ème siècle.
Le château est situé sur la commune de Duilhac-sous-Peyrepertuse département de l'Aude en région Languedoc-Roussillon dans les Corbières. Il se trouve sur une crête calcaire à près de 800 m d'altitude, en haut d'une colline qui sépare Duilhac du village de Rouffiac-des-Corbières, dominant garrigue et vignes. Position stratégique qui permet à la fois de voir loin dans les différentes vallées qui l'entourent, de contrôler les cols ou de communiquer des signaux au château de Quéribus un peu plus au sud.
La vue du château depuis Duilhac (au sud) est impressionnante grâce à la falaise de 30 à 40 mètres sur laquelle le château est posé. L'entrée principale se trouve du côté nord, mais à l'époque des Cathares un passage secret permettait après un chemin étroit derrière un gros éperon rocheux de rentrer dans le château par une échelle amovible. Aujourd'hui la poterne du passage secret est fermée mais le chemin est toujours là (le passage derrière l'éperon est exceptionnel) et on peut terminer l'ascension par une voie d'escalade.
Le château fait partie des « Cinq fils de Carcassonne » avec les châteaux de Quéribus, Puilaurens, Termes et Aguilar, tous situés en haut de pitons rocheux « imprenables ». Il est surnommé la « Carcassonne céleste » car c'est le plus grand des cinq châteaux et qu'il était aussi vaste que Carcassonne
Le site fut occupé à l'époque romaine dès le début du premier siècle avant Jésus-Christ, comme l'ont montré des fouilles récentes. En 806 apparurent les premières mentions du château dans l'Histoire. Il était alors catalan et s'appelait Perapertusès. Il appartenait au comte de Besalú, une petite ville située en Catalogne entre Figueres et Olot, dans un texte de 1020. La première mention du château date de 1070
Il passa ensuite dans le comté de Barcelone en 1111, puis dans le vicomté de Narbonne. À partir 1180, le comte de Barcelone, Alphonse II devenu roi d'Aragon s'émancipa de sa vassalité au roi de France. La zone devint de facto une frontière.
À l'époque de la croisade contre les Albigeois, il était le fief de Guillaume de Peyrepertuse qui, ne voulant pas se soumettre, fut excommunié en 1224. Ce dernier se soumit après l'échec du siège de Carcassonne, et le château devint une possession française en 1240. En 1242, Saint-Louis décida de le renforcer et de lui ajouter une deuxième partie, le donjon Sant Jòrdi, situé plus en hauteur sur la crête ; le donjon Sant-Jordi fut alors construit en 1250-51 et on réaménagea le Donjon Vieux ainsi que l'église Sainte-Marie qui existait antérieurement. La situation était confuse dans cette région jusqu'à la signature du traité de Corbeil en 1258 laissant libre la Catalogne et le Languedoc. Il fixait aussi la frontière juste au sud du château de Peyrepertuse. Celui-ci, comme ses voisins, les châteaux de Puilaurens et Quéribus, était une des forteresses royales reconstruites à la fin du XIIIe siècle pour défendre la frontière contre le royaume d'Aragon puis l'Espagne jusqu'au XVIIe siècle.
En 1355, le château fut remis en état de défense et Henri de Transtamare, prétendant au trône de Castille, défait à Navarette, fut autorisé par le roi de France Charles V à s'y réfugier. En 1542, Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empara du château au nom de la Réforme, mais fut pris et exécuté.
Le château fut déclassé comme place frontière lors du Traité des Pyrénées en 1659 ayant perdu son intérêt stratégique. Bien que la citadelle eut beaucoup moins de valeur depuis l'annexion du Roussillon en 1658, une faible garnison commandée par un officier subalterne fut maintenue jusqu'à la Révolution française, pendant laquelle il fut abandonné. Vendu comme Bien National en 1820, ses ruines subsistèrent jusqu'à aujourd'hui. La première campagne de consolidation du monument commença en 1950
Avant de remonter vers la normandie nous passons à Vaison La Romaine rendre visite à nos amis Annie et Jean-Charles. Nous restons quelques jours sur place le temps de visiter avec eux les alentours. C'est avec bonheur que nous partageons avec eux quelques moments dans leur agréable et magnifique mas provençal.
Annie et sa maman :
Jean-Charles et la maman d'Annie :
Le pont de Vaison la Romaine :
Vaison-la-Romaine est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Vaisonnais.
Elle est surtout connue pour ses vestiges romains particulièrement riches dont un pont à arche unique, ainsi que pour sa cité médiévale et sa cathédrale. Ce qui caractérise particulièrement Vaison, c'est la possibilité de voir dans un même mouvement les villes antique, médiévale et moderne, comme si on pouvait embrasser 2 000 ans d'histoire d'un seul coup d'œil, quitte à oublier les discontinuités qui n'ont pas manqué de troubler le passé vaisonnais.
Vaison-la-Romaine s'est vue décerner le label de « Cité chorale Européenne ».
Visite des alentours de Vaison la Romaine :
Un petit tour au Mont Ventoux avant de quitter Vaison :
Vénus avec Polka, sa maman :
Le 1er juillet 2004 Vénus arrive à Siouville :
C'est accompagné de mon copain Robert que je vais chercher Vénus au Moulin d'Eau. Annie à des problèmes au niveau du dos et elle ne supporterait pas un aussi long trajet en voiture. Avec Robert nous nous relayons pour conduire ; quand l'un est au volant l'autre s'occupe de Vénus qui malgré tout à trouvé le moyen d'attaquer la manette de réglage du siège passager.
Quand Vénus arrive chez nous elle ne semble pas dépaysée. Un ballon resté sur la pelouse attire son attention et le jeu commence avec cette grosse boule.
Nous allons la laisser grandir un peu et reprendre avec elle les balades que nous faisions avec NORMAN.
En février 98 nous avons louer un appartement dans une résidence au Praz sur Arly. Une bonne épaisseur de neige recouvre le parc de la résidence. C'est nouveau pour Norman et cela semble bien lui plaire. Il se roule et s'allonge dedans et reste à l'affût des boules de neige que l'on lance et qu'il cherche à attraper.
Les promenades sont un peu écourtées car en sortant du parking de la résidence j'ai glissé sur une plaque de glace et je suis tombé en flexion provoquée sur un genou fraichement opéré. Résultat : genou très gonflé nécessitant la pose d'une attelle et des béquilles pour les balades.
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Près des Corbières et du Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc, ce site cathare est un des Plus Beaux Villages de France.
La reconnaissance de Minerve se fait aussi à travers ses grands vins. Ce sont les Romains qui y ont planté les premières vignes. Et depuis des siècles, le Minervois produit des vins charpentés, ronds et fruités se bonifiant au long des années.
Vacances dans le JURA :
En Janvier 2000 nous louons un gîte à Cerniébaud :
Cerniébaud est un petit village situé à l'est de la France. Le village est situé dans le département du Jura de la région de la Franche-Comté. Le village de Cerniébaud appartient à l'arrondissement de Lons-le-Saunier et au canton de Nozeroy. Le code postal du village de Cerniébaud est le 39250 et son code Insee est le 39085
Une grande quantité de neige tombe durant la nuit qui suit notre arrivée. C’est le va et vient d’un tracteur qui déblaie la neige dans le hameau où nous sommes qui nous réveille.
Belle surprise ! Mais heureusement que nous avons un 4X4 pour circuler.
Et s’ensuivent les balades dans la neige pour le plus grand plaisir de Norman et de nous-mêmes.
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Au fond d’une étroite vallée verdoyante à 800m d’altitude, Saint Agnan en Vercors s’étend le long du ruisseau de la Vernaison, jusqu’au pied de la station du Col de Rousset. Située à proximité de la Réserve Naturelle des Hauts Plateaux la commune de St Agnan est un des départs incontournable pour cet espace préservé. Sans parler de la classique Traversée du Vercors, course populaire en ski de fond reliant le Col de Rousset à Corrençon : une sortie de grande réputation !
« Le Fouletier » ce gîte se trouve en pleine nature ; on n’y accède que par un GR.
Nous y passerons quinze jours merveilleux ; des promenades exceptionnelles au cours desquelles nos apercevrons sangliers, biches, renards argentés………..
Départ pour une balade.............
Pour notre première sortie nous sommes accompagnés de Jade et Ondine les deux filles des propiétaires du gîte, Sylvie et Loîc.
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S’ensuivent les promenades au cœur de cette nature d’exception………
Un peu de repos……………..
Et de nouveaux paysages………….
Les hauts plateaux du parc naturel du Vercors. Nous ne pourrons malheureusement pas nous y promener car les chiens y sont interdits même en voiture.
Monastère "Saint Antoine le Grand" en Vercors............
Une belle église dans un village proche…..
Balade vers "Font d'Urle"……..
Font d'Urle
Entre immensités sauvages et forêts centenaires, la station de Font d'Urle / Chaud Clapier offre un ski doux et familial. A Font d'Urle, les enfants progressent en toute sécurité sous le regard bienveillant des parents jamais très loin. Ainsi protégé par la douce quiétude des forêts Drômoises, ils peaufinent leur apprentissage du ski alpin tout au long des 16 kilomètres de pistes de la station. A noter pour les plus intrépides la présence de modules freestyle, ainsi qu'une école de snowkite sur le plateau de Font d'Urle. Le restant de la famille sera comblé avec le domaine nordique incomparable et un espace raquettes, chiens de traîneaux conséquent.
En route pour le col du Rousset ……………
Le col du Rousset avec la descente vers Die………..
Vue sur Die.......
Retour vers le gîte et ses environs.......
Et bientôt le départ avec des souvenirs plein la tête.........
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Pour la période du 24 juin au 1er juillet 2000 nous louons un gîte à Beaune sur Arzon qui se situe à 18 km de La Chaise Dieu.
Nous ne rencontrons pas dans ce gîte le confort que nous avons connu dans les précédents. L’ensemble est vétuste ; la literie laisse sérieusement à désirer et de plus nous sommes envahis par des mouches.
Le paysage n’est pas attrayant comme celui du Vercors où nous avons passé un très agréable séjour le mois précédent.
Devant l’inconfort du gîte et les promenades où nous ne trouvons que peu d’intérêts, nous ne restons que trois jours dans la région et regagnons notre domicile pour préparer une autre escapade.
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Vacances en Nord Cotentin :
Du 16 au 30 septembre 2000 nous nous installons dans un gîte rural à la Petite Siouville.
Je retrouve, ici, la région de mon enfance et de mon adolescence. C’est une découverte pour Annie qui « craque » littéralement pour cette contrée.
Descente de Biville avec une vue sur les dunes et la mer.
Un peu de plage…….
et beaucoup de baignades pour la plus grande joie de Norman et sa maîtresse………..
Le cap de la Hague avec le phare de Goury.
Le Nez de Jobourg.
Les dunes de Biville et en haut le Calvaire
Les dunes de Biville sont un site naturel de la Manche, situé à Biville, Vasteville et Héauville. Classé zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 sous le titre de « massif dunaire de Biville, Vasteville et Héauville », il abrite 183 espèces végétales et animales répertoriées.
Le massif dunaire de 617,56 hectares, formé durant les épisodes régressifs holocènes (10 000 ans), se compose de quatre types de dunes atlantiques : la dune embryonnaire, limitée par la forte érosion, la dune vive, dominé par l'oyat, en parallèle au rivage, la dune fixée, par une pelouse dunaire basse et des arbustes, et la dune perchée, s'appuyant sur le relief fossile. D'une hauteur comprise entre 3 et 10 mètres et situées entre 0 et 114 mètres d'altitude, elles sont les seules dunes françaises en croissant.
Bordant l'anse de Vauville, les dunes s'étendent sur environ 10 km de long, de Vauville à Siouville-Hague. Outre la ZNIEFF, elles sont protégées au titre du site classé et inscrit de la Hague, de la loi littoral et du champ d'acquisition du conservatoire du littoral.
Une partie de ces dunes sont longtemps classées « terrain militaire ». Longtemps, les régiments de Cherbourg, Saint-Lô et Granville y sont venus, entre mai et septembre, faire leurs manœuvres et même des essais de tir. Une opération de nettoyage est engagée le 10 septembre 2012 pour s'achever le 19 octobre afin de la débarrasser des munitions qui y sont enfouies. Les dunes seront cédées ensuite au Conservatoire du littoral.
Le hameau « le petit Thot »
Une dernière baignade avant de quitter cette belle région.
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Retour en Nord Cotentin
A Début de l’année 2001 nous faisons l’acquisition d’une caravane. Au mois de mai nous projetons de descendre dans le sud et d’en profiter pour rendre visite à des amis qui résident à Vaison la Romaine. Nos amis n’étant pas disponibles à cette époque nous remettons à plus tard ce voyage ; nous regagnons de nouveau le nord Cotentin et nous installons au camping « Claire Fontaine » à Siouville Hague.
A cette époque le camping n’est pas très fréquenté et nous avons toute liberté pour choisir l’endroit qui nous convient le mieux.
Et les balades reprennent ……….
Sur la plage
Dans les dunes
Ici les restes d’engins militaires qui datent de la dernière guerre et qui à priori servent de cibles pour les entraînements au lance roquette……
Balades dans la Hague en partant des pierres pouquelées au dessus de Vauville…
Située sur un vaste promontoire couvert d’ajoncs et de bruyères surplombant l’anse de Vauville, entre le cap de Flamanville et les falaises de La Hague, l’allée couverte des Pouquelées, classée monument historique en 1854, est le premier site mégalithique normand ayant fait l’objet d’une étude de la part de la Société Académique de Cherbourg dès 1755.
Cette sépulture en roches taillées, probablement réservée à des personnes de haut rang, érigée il y a près de 4500 ans, à l’époque néolithique, est constituée de pierres debout en quartzite silurien, extraites à proximité immédiate du site, sur lesquelles reposent des tables de couverture en granodiorite provenant d’un gisement situé à environ trois kilomètres en contrebas, dans la baie des Fontenelles. Ce monument, en partie ruiné et dont certaines pierres sont encore probablement enfouies dans le sol, mesure 14,50 mètres de long sur 1,10 mètre de large dans son état actuel. Si le péristalithe a aujourd’hui totalement disparu, la chambre centrale est , quant à elle, aisément identifiable grâce à certaines pierres qui permettent d’en déterminer les contours.
Soumis aux outrages du temps et à la folie des hommes, il s’en faudra de peu pour que ces pierres, empruntes de mystère, disparaissent à jamais. Au début du 19ème siècle, des habitants de la région se mirent en tête de les utiliser comme matériau de construction pour édifier un pont. Le préfet d’alors, aussitôt avisé des faits, ordonnera la remise en place immédiate des dites pierres, dans l’état où le dessinateur Adolphe Maugendre devait les réprésenter en 1860.
Vue sur Herquemouin et le Nez de Jobourg…..
Maison isolée dans un paysage qui ressemble à l’Irlande….
Herquemouin........
Chemin côtier.......
Un peu de repos après toute cette balade...........
En haut le hameau de La Roque........
Dernière promenade sur la plage de Siouville avant de partir.........
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Quelques jours chez Sylvie :
Après ces quinze jours passés à Siouville nous regagnons notre domicile à Itteville puis repartons à Ger, dans le sud manche, chez ma fille ainée, Sylvie, qui a fait l’acquisition d’une maison à rénover implantée sur quasiment 3 hectares de terres.
Nous y resterons environ trois semaines durant lesquelles je l’aide à effectuer les quelques premiers travaux qui s’imposent.
Norman peut vaquer à son gré et en toute sécurité sur ce grand espace.
Duran
Norman et Sylvie………..
Au cours de notre séjour un angle du mur de la maison s’est effondré ; ceci à cause d’un linteau en mauvais état. Le mur qui menace de continuer sa chute est étayé par un entrepreneur local que Sylvie sollicitera pour continuer le gros œuvre de la restauration.
Ce séjour terminé, nous rejoignons le camping Clairefontaine à Siouville dans lequel nous louons une parcelle à l’année. Nous naviguons entre Itteville et Siouville où nous nous plaisons particulièrement. C’est ainsi que nous décidons de vendre notre maison de la région parisienne pour rejoindre définitivement notre endroit de prédilection.
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Quand NORMAN arrive chez nous, nous sommes, Annie et moi, encore en activité. Nous travaillons tous les deux à Evry, situé à une vingtaine de kilométres de la maison.
Et voila un problème se présente : il faut pendant quelques mois donner à manger à NORMAN le midi (un seul repas par jour ne suffit pas pour les jeunes chiots).
Pour nous éviter de rentrer durant l'heure du déjeuner, nos voisins, Jocelyne et Michel, qui sont en retraite, se portent volontaires pour donner la gamelle du midi à notre pépère. Michel passe d'ailleurs un peu de temps chaque jour à jouer avec NORMAN.
Merci à ces charmants voisins pour les différents services qu'ils nous ont rendus.
Le banc où Michel s'asseyait pour jouer avec NORMAN
NORMAN grandit, ses oreilles ne sont
plus collées et elles se tiennent bien
droites maintenant
Mais rien ne change dans son comportement : Le jeu, les câlins, le canapé et toujours ses moments d'indépendance.
Le jeu
Les câlins
Le canapé
L'indépendance
Le temps que nous sommes partis travailler, nous laissons la porte fenêtre de la cuisine à demi-ouverte de façon que NORMAN puisse aller et venir dans la partie du jardin qui se situe derrière la maison ; séparée, quant à elle, de la partie avant par une petite clôture et une barrière. Durant notre absence NORMAN ne fait aucun dégât dans la maison ; nous avons un pépère calme et confiant, il nous attend tranquillement ; il est extraordinaire.
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Dès ses cinq mois Norman reçoit ses premières leçons d'éducation au club du chien d'agility de SAULX.
Le but prinncipal est de lui inculquer les rudiments de l'obéissance ; pour le rappel au pied Norman se fera beaucoup prier.
En agility il aurait pu obtenir de bons résultats :
pas de problèmes pour franchir la passerelle ni pour traverser le tunnel, il lui arrive même de s'y allonger au beau milieu et d'attendre que je vienne le chercher.
Le manque de temps nous fait quitter le club mi 1998.
En mars 98 norman passe les épreuves
de confirmation avec succès.
Un diplôme d'honneur avec le prix excellent lui est discerné.
NOBEL le chien
d'ALEXANDRA
NORMAN et NOBEL
les 2 copains
NORMAN et ALEXANDRA
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LES BALADES AUTOUR D'ITTEVILLE
Dans les champs de labour à Cerny
Dans la forêt de St Vrain avec Julien le petit fils de nos voisins
Avec Annie
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ET A LA MAISON LA VIE S'ECOULE TRANQUILLEMENT EN ATTENDANT LES VACANCES ET LES ESCAPADES .
Un peu de calains et de repos
et puis..............
c'est le jeu qui reprend
Fin 1999 nous envisageons d’accueillir une compagne pour Norman. Une petite chienne Briard est disponible à l’élevage de la « Maison de Suzie ». Nous l’appelons Paola et l’emmenons chez nous le temps d’un weekend pour qu’elle face connaissance avec Norman. Malheureusement, les choses ne se passent pas comme nous l’aurions souhaité ; Norman n’accepte pas cette nouvelle venue, il ne mange plus, se reclure dans un coin de la maison et se montre même agressif envers Paola. Devant cette situation, c’est avec beaucoup de peine que nous ramenons, plutôt que prévu, la petite chienne à « La Maison De Suzie » .
Annie avec Norman et Paola :
Paola, à qui nous nous étions déja attachés:
Norman et Paola :
Histoire de la commune d’ITTEVILE
ITTEVILLE, située entre la Juine et l'Essonne à environ 45 kms au sud de Paris,
s'est développée autour de son église du XIIème siècle dédiée à Saint Germain
et s'étend actuellement sur 1220 hectares.
A l'origine, vers l'an 613, une métairie ou "Villa" fut construite par ITTE, épouse
de Pépin de Landen, maire du palais de Clothaire II, d'où son nom “ITTAE VILLA”,
maison de ITTE. Au moyen âge, c'était une bourgade ceinte de murs dont témoignent
encore aujourd'hui les "portes" qui y donnaient accès.
Véritable place forte jusqu'à l'usage de la poudre, Itteville fut prise par les Anglais
pendant la guerre de cent ans et rachetée par la ville de Paris en 1360 lors du Traité
de Brétigny (près de Chartres). Pendant cette période, les chanoines déléguaient leurs
pouvoirs aux prévôts puis aux maires qui achetaient leur charge et se comportaient
souvent en petits tyranneaux.
En 1594, le Chapitre de Notre-Dame de Paris vendit la seigneurie à Jacques Lecomte,
conseiller du Roi ; à sa mort, elle passa à Jean de Mouçy, son gendre. Durant la Fronde,
les exactions des gens de guerre furent nombreuses et la misère très grande on relève,
en 1652, 191 décès dans la commune.
En 1714, la Seigneurie fut partagée en deux: Seigneurie de l'Epine et Seigneurie
d'Itteville, laquelle fut encore morcelée par la suite.
En 1789, la paroisse comptait 125 feux. Après la révolution, le village fut ravagé
en 1814 et 1815 par les Cosaques puis par les Bavarois. La guerre de 1870 lui valut
l'invasion des Allemands. Au titre de la souscription nationale pour la libération
du territoire, en 1872, la commune dut verser la somme de 11.985 francs or pour
799 habitants.
Itteville paya cher la victoire de 1918 : 52 morts pour 843 habitants.
Au cours de la guerre 39-45, le village connut les mêmes tourments et deuils que
les autres villages français puis, les joies de la Libération.
En 1994 nous emménageons dans la maison que nous avons achetée à ITTEVILLE, petit village qui se situe dans le sud de l'Essonne. A cette époque nous avons un chat, tout noir, appelé "TITI" habitué plus particulièrement à la vie d'appartement. Avec tout cet espace autour de sa nouvelle demeure, TITI s'éprend très vite de liberté. Il se trouve une copine,"MIKE", une chatte au pelage noir comme lui avec laquelle il passe beaucoup de temps.
TITI dans son fief
TITI et MIKE sur le bain de soleil avec Annie.
Mais voila, les chats du quartier ne voient pas d'un bon oeil ce nouvel arrivant. TITI doit conquérir son nouveau territoire à grands coups de griffes. Au terme de ses bagarres notre TITI contracte la leucose et nous quitte en 1996.
1996 une pénible année où nous sommes confrontés à trois décès dans notre famille.
Après la disparition de TITI nous décidons d'accueillir un autre compagnon, un chien.
Le choix d'Annie se porte sur le Briard.
Nous allons le choisir mi- févier 1997 à l'élevage de "La Maison de Suzie".
La portée est constituée de 2 mâles et 4 femelles. Je remarque un gros petit père qui semble bien tranquille. C'est lui qui est choisi. Nous l'appelons NORMAN.
NORMAN est né
le 11 janvier 97
Il a environ 1 mois quand
nous le choisissons
NORMAN est issu de GOOFIE de La Maison de Suzie, la maman et de IGNACE du Moulin d'Eau, le papa.
GOOFIE la maman
IGNACE le papa
Une semaine après l'avoir choisi, nous retournons à La Maison de Suzie voir notre pépère.
Ses oreilles sont coupées, il faudra les lui coller ensemble jusque l'âge de cinq mois afin qu'elles se tiennent bien droites.
Mes tennis l'intéressent déjà ; il s'attaque aux lacets
Le 8 mars c'est le grand jour, nous allons chercher NORMAN pour l'emmener chez nous.
Malgré nos craintes le voyage se passe bien. il fait le trajet sur les genoux d'Annie.
Arrivé à la maison il ne semble pas dépaysé, son comportement ne manifeste aucune inquiètute, c'est comme s'il avait toujours était là.
Quelques câlins avec Annie
Il comprend vite.
Pour avoir une friandise il faut s'asseoir
Le canapé ne lui est pas interdit et il semble apprécier.
Plus facile à photografier sur
un canapé blanc!
Quand il est dehors il n'hésite pas à investir le bain de soleil
Cool la vie ici!
NORMAN n'a pas un grand appétit, il semble que son frère et ses soeurs lui manquent au moment des repas.
Il faut utiliser des stratagèmes
pour le faire manger
Pour ce qui est du jeu il n'y a aucun problème. Dès qu'il le peut il chippe quelque chose ; ça peut être une chaussure, un coussin, un panier....... et le jeu consiste à essayer de lui reprendre. Pas facile compte tenu de son agilité.
Quelques semaines plus tard, nous recevons la visite d'Anita KESSAS l'éléveur de
La Maison de Suzie. Elle est accompgnée de ses briards Zonzon et Némo.
Anita, Zonzon et Némo.
De gauche à droite :
Norman, Zonzon et Némo
Norman et Némo
Et voila, la vie s'écoule gentiment pour notre pépère entre le jeu, les câlins, le canapé......et ses moments d'indépendance.
Il ne lui reste plus qu'à grandir et nous accompagner le plus longtemps possible.